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14
Aug 11

Rolex Fastnet Start

Cowes, Isle of Wight, England, United Kingdom, 50º46’87″N 1º18’15″W

10
Aug 11

Artemis Challenge, Onboard the Imoca 60 Hugo Boss

Cowes, Isle of Wight, England, United Kingdom, 50º42’66″N 1º31’20″W

Stars took to the water for a fast and furious sail in the Artemis Challenge
The fifth edition of the Artemis Challenge was a near record-breaking day out for Ewan McGregor, Zara Phillips and Natalie Pinkham, who joined world class skippers for the 50-mile sprint around the Isle of Wight. The Artemis Challenge, at Aberdeen Asset Management Cowes Week, the world’s largest sailing regatta and one of the UK’s biggest sporting events, saw four IMOCA 60 teams battle it out for a £10,000 prize fund for the charity of their choice. The fifth edition of the Artemis Challenge was won by the French entry PRB skippered by Vincent Riou, in a time of 4 hours, 14 minutes and 1 second, narrowly missing out on breaking the previous fastest time by just 13 seconds, set by Team Pindar (4h 13m 48s) in the 2008 Artemis Challenge.
Hollywood A-lister Ewan McGregor, who joined the HUGO BOSS sailing team led by British round-the-world skipper Alex Thomson, said: “”It was an amazing experience – it was my first time yacht racing and to be part of the HUGO BOSS team was a fantastic introduction to a really adventurous sport. Although the prize fund will not be awarded to UNICEF, I was pleased to be able to represent such a great cause on the water today and we hopefully helped to raise awareness of UNICEF’S crucial work for children in East Africa. And of course we can all still share a little of what we have with these children who so desperately need our help by texting SHARE to 78866.”

06
Aug 11

ACWS45 Trophy Hunter

Cascais, Portugal 38º41’75″N 9º24’70″W

30
Jul 11

AC45 Energy Team Onboard

Cascais, Portugal 38º39’83″N 9º23’60″W

19
Jul 11

Safran

Brittany, France 47°20'21"N 3°26'31"W

Published in Yachting World January 2012 issue.

If you ever needed a graphic description of just why all modern Open 60s have the protective cocoons they do, here it is. this is a shot of the military hardware company-sponsored SAFRAN during training for the Transat Jacques Vabre 2011 with skipper Marc Guillemot co/skipper Yann Eliés, which starts at the end of October from Le Havre, Normandy. The doublehanded TJV is one of France’s major ocean races, with the cream of the IMOCA and Class 40 crop on the line for the jaunt from France to Costa Rica.
Words: Alan Block

25
Jun 11

Arabian Hopefuls

Al Jazayer Beach, Kingdom of Bahrain 26º02’55″N 50º37’62″E

06
Jun 11

Lombard Odier Private Bank – Zenith Watchmaker

Global

02
Jun 11

Hydroptere.ch

Lake Leman, Lausanne, Switzerland 46º30’91″N 6º36’8562″E

Hydroptere.ch embarks on her record breaking quest
The Hydroptere.ch broke two records (records for the Lake Geneva or Lake Léman)
29.18 knots over 1 km and hit a peak speed of 34.84 knots, 1 of June 2011.
21.32 kts on a hour 2 of June 2011
Launched in autumn 2010, this catamaran is part of a complete scientific process. As a lab boat, her main purpose is to test geometries and behaviours in varied real conditions for the development of l’Hydroptère maxi, Lausanne, Switzerland.

26
May 11

Hydroptere.fr Round-the-Isle-of-Wight speed record

Isle of Wight, England, United Kingdom 50°46'10"N 1°18'63"W

22
May 11

«J’ai convoyé l’Hydroptère de Lorient à Cowes à quatre mètres au-dessus de l’eau !»

Hydroptere.fr Delivery Lorient Cowes 49°26'72"N 4°13'42"W

Se voir proposer une navigation à bord de l’Hydroptère est déjà extraordinaire. Mais quand en plus c’est à l’occasion d’un convoyage entre Lorient et Cowes, c’est carrément dément! Récit d’une nav’ hallucinante – surtout de nuit !- jusqu’à l’île de Wight.
(Non mais tu imagines leurs têtes !) Billy rigole. On essaye de se représenter la scène. Les hommes de quart à la passerelle de leur énorme cargo labourant la Manche à une vingtaine de noeuds. Le spot qui naît soudain sur leur écran radar. Sa progression rapide. Et leurs têtes, oui, en voyant une drôle d’araignée à voile, haut perchée sur l’eau, les dépassant à près de 30 noeuds !
Il faut le reconnaître : rallier Lorient à Cowes, île de Wight, à bord de l’Hydroptère d’Alain Thébault n’est pas une expérience comme les autres. Naviguer au large, passer le raz de Sein, sillonner la Manche et traverser la nuit noire à quatre mètres au-dessus de l’eau n’est vraiment pas banal, surtout à plus de 16 noeuds de moyenne…
Tout commence mi-mai, quand Jacques Vincent me demande si un convoyage à bord de l’Hydroptère me ferait plaisir. Moi, je suis photographe professionnel, j’aime la mer, j’adore la voile : la question ne se pose même pas ! Je réponds, oui, bien sûr, à peine intimidé à l’idée de naviguer sur le voilier le plus rapide du monde – 51,36 noeuds sur 500 mètres et 50,17 noeuds sur un mille.Au moment d’embarquer à Lorient, j’ai quand même le coeur qui bat. Pour moi, l’Hydroptère est un monstre, une engin de génie qui mêle tout, un bateau, un avion, avec des nageoires de baleine en guise de foils, deux grandes pattes d’araignée reliées par l’immense toile des trampolines, des flotteurs d’hydravion, un safran semblable à ceux des Moth à foils, mais en infiniment plus grand, l’intérieur monacal d’un sous-marin, un volant de voiture pour piloter – bref, une machine digne de l’imagination de Jules Verne.
(OK, Christophe, tu es prêt pour ton premier vol ?) me lance Jacques Vincent alors que nous venons juste de quitter Lorient. (Et comment !) Le tri-foiler accèlère doucement : 10 noeuds, 12 noeuds, les mouvements s’adoucissent peu à peu, une sensation différente commence à paraître, 15 noeuds, le bateau s’élève, monte, décolle – il vole, je vole!
Le bateau glisse avec une douceur incomparable, j’ai l’impression d’être dans un ascenseur qui évoluerait constamment, mais en souplesse, d’une façon fluide, entre le rez-de-chaussée et le premier étage d’un immeuble. Rien à voir avec un trimaran de course où l’on peut ressentir, avec la vitesse, le décollage du flotteur au vent puis celui de la coque centrale, tandis qu’il s’appuie sur le flotteur sous le vent avec l’aide de ses foils.
Jacques est au volant, Billy Besson au chariot de grand-voile, Gaël Ledoux au réglage du solent, James Bird au winch de grand-voile – et moi, je reste bouche bée…
Nous sommes partis pour 300 milles d’une navigation sous haute concentration. Si le bateau a tendance à partir au lof, il faut choquer le plus rapidement possible le chariot de GV et, en cas de début d’enfournement, il faut tout aussi vite libérer la voile d’avant… , tel est le mot d’ordre qui règne à bord. Concentration, je vous dis!
Nos quarts s’installent sur le tapis volant – je passe au contrôle du chariot, puis au solent et de temps en temps au volant. Cette curieuse petite roue inclinée réclame une conduite intuitive – comme en avion j’imagine. Tout est affaire de souplesse et de réflexes. La barre est en tout cas très douce, réactive et précise – un régal. Et il est très difficile de quitter la (cabine de pilotage) ! Et puis, ce n’est pas tous les jours que j’ai l’opportunité de planer si près de mon élément préféré – j’en profite…
La nuit approche. L’instant est étonnant, d’autant que la météo joue les ruptures, entre molasse et vent établi. Je suis heureux de pouvoir capturer ce sujet sous une magnifique lune qui, de plus, simplifie la navigation et la lecture du plan d’eau, entre vagues et risées.
A l’intérieur, rien n’est bien sûr prévu pour notre (croisière) : pas de bannettes, pas de réchaud, pas de toilettes. Mon premier quart de repos a lieu dans la (capsule avant), minuscule espace situé juste avant le mât, entre les deux bras. Je dors à même le fond de la coque centrale, seul un fin tapis de mousse m’isolant du composite et de l’eau salée.
De chaque côté de mon corps, je peux ainsi sentir la compression imposée à la structure à chaque (touch and go) – c’est fou ce que ce bateau vrille et travaille. Mais quelle incroyable sensation de se reposer en vol, la surface de l’eau loin sous mon dos. Cela dit, comme toujours en multicoque et à bord des voiliers de performance, je dors les pieds en avant, car l’enfournement ou le coup de frein n’est jamais pas très loin.
Après des conditions de navigation instables et un arrêt technique à Brest, nous repartons au petit matin. La Manche est bientôt là. Cap au 70, direct sur l’entrée du Solent. Par un vent de 15 noeuds d’Est-Sud-Est, nous avalons les 150 milles en six heures à 25 noeuds de moyenne…
Après avoir coupé les rails des cargos, Cowes approche. James Bird est au volant lorsque nous passons les Needles, à l’Ouest de l’île de Wight, pour entrer dans le terrain de jeux de son enfance, le Solent. Comme souvent, l’arrivée est belle, mais triste – l’Hydroptère est un plaisir intense dont on devient très vite dépendant. Ce qui donne envie de lancer à son équipage, comme à la fin d’un voyage en avion : (J’espère très vite me revoir sur vos lignes !)

L’Hydroptère en quelques chiffres
Longueur : 18,28 mètres
Largeur : 24 mètres
Tirant d’eau : 3,50 mètres
Tirant d’eau en vol : 2 mètres
Voilure au près : 300 mètres carrés
Surface grand-voile : 195 mètres carrés
Surface solent : 105 mètres carrés
Surface trinquette : 65 mètres carrés
Longueur flotteur : 6,70 mètres
Longueur foils : 5,70 mètres
Poids en charge : 6,5 tonnes
Hauteur mât : 28 mètres

Records homologués
- 51,36 noeuds sur 500 mètres le 4 septembre 2009 à Hyères (record actuel établi le 28 octobre 2010 à Luderitz, Namibie, par le kitesurfer Rob Douglas avec 55,65 noeuds)
- 50,17 noeuds sur un mille le 8 novembre 2009, toujours à Hyères.