Posts tagged Lorient

01
Nov 14

GQ

France

GQ

20
Sep 14

TS 42 Imagine

Atlantic Ocean, Morbihan, Brittany, France 47º08’46″N 02º54'08″W

The TS42 Imagine Catamaran Design by Christophe Barreau and built by Marsaudon Composites, Lorient, Morbihan, France.

The TS42 Imagine Catamaran Design by Christophe Barreau and built by Marsaudon Composites.

Photo assignment for Marsaudon Composites.

The TS42 Imagine Catamaran Design by Christophe Barreau and built by Marsaudon Composites, Lorient, Morbihan, France.

10
Sep 14

LOICK PEYRON & THE MAXI TRIMARAN SOLO BANQUE POPULAIRE VII

Lorient, Morbihan, Brittany, France 47º40’35″N 03º23'40″W

Loick Peyron onboard the Maxi Trimaran Solo Banque Populaire VII in preparation for "La Route du Rhum".

Blue Is The New Yellow

Furthering his reputation as Mr. Multihull, Loick Peyron made a drastic change in plans for the 2014 Route du Rhum last week, switching gears from driving his Rhum Class ‘p’ti yellow’ 30′ Walter Greene designed wood trimaran with only a sextant, to helming the massive Ultime Class ‘big blue’ 100′ Banque Populaire VII maxi-trimaran, a VPLP carbon fiber designed monster outfitted with the latest technology. A difficult decision for sure, but trading up from the yellow Happy project to the impressive blue BP7 is a clear choice from a competitive racer’s perspective with Loick’s pedigree. Always looking to challenge his abilities and push it to the limits, winning the Route du Rhum has been on his bucket list for many years. So here we have the lethal combination of the best boat and the best man for the job. For the 2014 edition, Banque Populaire and Loick Peyron are a force to be reckoned with.

Words: Fred Eagle

Photo assignment for Banque Populaire.

Loick Peyron onboard the Maxi Trimaran Solo Banque Populaire VII in preparation for "La Route du Rhum".

 

18
Jul 14

Lorima Carbon Mast Factory

Lorient, Keroman Submarine Base, Brittany, France 47º43’48″N 03º22'12″W

From World Class Superyachts to High Performance Racing Yachts, Lorima leads the way and innovates in today s construction of Carbon fiber masts and spars..Lorima masts are carbon fiber  One Shot  tubes, built in female tools in a 38 m long autoclave.At work! Technical photo shoot at Lorima Carbon Mast! From World Class Superyachts to High Performance Racing Yachts, Lorima leads the way and innovates in today s construction of Carbon fiber masts and spars..Lorima masts are carbon fiber One Shot tubes, built in female tools in a 38 m long autoclave.

Photo assignment for Lorima Carbon Mast.

Video : http://vimeo.com/106676618

12
Jul 14

Marsaudon Composites

Lorient, Keroman Submarine Base, Brittany, France 47º43’46″N 03º22'14″W

Marsaudon Composites capitalising on their expertise in composite boat building from high-tech racing yachts to custom designed super-maxis and cruise racers. Marsaudon Composites is an internationally renowned boatbuilding company based in Lorient KeromaMarsaudon Composites capitalising on their expertise in composite boat building from high-tech racing yachts to custom designed super-maxis and cruise racers. Marsaudon Composites is an internationally renowned boatbuilding company.

Photo assignment for Marsaudon Composites.

Video: http://vimeo.com/106676618

08
Nov 13

Karver 2013

Global

Karver13001
http://karver-systems.com/

14
Aug 13

“Three Vendée Globe wins, two men, and one IMOCA 60.”

English Channel - La Manche 49°09'853"N 5°08'59"W

Onboard the IMOCA Open 60 Macif crewed by Francois Gabart and Michel Desjoyeaux during a training session before the Transat Jacques Vabre in the English Channel from Plymouth to Port la Foret after she won on her class the Rolex Fastnet Race.Onboard the IMOCA Open 60 MACIF with François Gabart and Michel Desjoyeaux preparing for the Transat Jacques Vabre in the English Channel on delivery from Plymouth to Port-la-Forêt after she won her class in the Rolex Fastnet Race.

Photo assignment for MACIF.

01
May 12

Parked!

Lorient, Kéroman Submarine Base, Brittany, France. 47º43’45″N 3º22’15″W

17
Aug 11

Maxi Banque Populaire V Onboard

English Channel - La Manche 49°09'87"N 5°15'74"W

22
May 11

«J’ai convoyé l’Hydroptère de Lorient à Cowes à quatre mètres au-dessus de l’eau !»

Hydroptere.fr Delivery Lorient Cowes 49°26'72"N 4°13'42"W

Se voir proposer une navigation à bord de l’Hydroptère est déjà extraordinaire. Mais quand en plus c’est à l’occasion d’un convoyage entre Lorient et Cowes, c’est carrément dément! Récit d’une nav’ hallucinante – surtout de nuit !- jusqu’à l’île de Wight.
(Non mais tu imagines leurs têtes !) Billy rigole. On essaye de se représenter la scène. Les hommes de quart à la passerelle de leur énorme cargo labourant la Manche à une vingtaine de noeuds. Le spot qui naît soudain sur leur écran radar. Sa progression rapide. Et leurs têtes, oui, en voyant une drôle d’araignée à voile, haut perchée sur l’eau, les dépassant à près de 30 noeuds !
Il faut le reconnaître : rallier Lorient à Cowes, île de Wight, à bord de l’Hydroptère d’Alain Thébault n’est pas une expérience comme les autres. Naviguer au large, passer le raz de Sein, sillonner la Manche et traverser la nuit noire à quatre mètres au-dessus de l’eau n’est vraiment pas banal, surtout à plus de 16 noeuds de moyenne…
Tout commence mi-mai, quand Jacques Vincent me demande si un convoyage à bord de l’Hydroptère me ferait plaisir. Moi, je suis photographe professionnel, j’aime la mer, j’adore la voile : la question ne se pose même pas ! Je réponds, oui, bien sûr, à peine intimidé à l’idée de naviguer sur le voilier le plus rapide du monde – 51,36 noeuds sur 500 mètres et 50,17 noeuds sur un mille.Au moment d’embarquer à Lorient, j’ai quand même le coeur qui bat. Pour moi, l’Hydroptère est un monstre, une engin de génie qui mêle tout, un bateau, un avion, avec des nageoires de baleine en guise de foils, deux grandes pattes d’araignée reliées par l’immense toile des trampolines, des flotteurs d’hydravion, un safran semblable à ceux des Moth à foils, mais en infiniment plus grand, l’intérieur monacal d’un sous-marin, un volant de voiture pour piloter – bref, une machine digne de l’imagination de Jules Verne.
(OK, Christophe, tu es prêt pour ton premier vol ?) me lance Jacques Vincent alors que nous venons juste de quitter Lorient. (Et comment !) Le tri-foiler accèlère doucement : 10 noeuds, 12 noeuds, les mouvements s’adoucissent peu à peu, une sensation différente commence à paraître, 15 noeuds, le bateau s’élève, monte, décolle – il vole, je vole!
Le bateau glisse avec une douceur incomparable, j’ai l’impression d’être dans un ascenseur qui évoluerait constamment, mais en souplesse, d’une façon fluide, entre le rez-de-chaussée et le premier étage d’un immeuble. Rien à voir avec un trimaran de course où l’on peut ressentir, avec la vitesse, le décollage du flotteur au vent puis celui de la coque centrale, tandis qu’il s’appuie sur le flotteur sous le vent avec l’aide de ses foils.
Jacques est au volant, Billy Besson au chariot de grand-voile, Gaël Ledoux au réglage du solent, James Bird au winch de grand-voile – et moi, je reste bouche bée…
Nous sommes partis pour 300 milles d’une navigation sous haute concentration. Si le bateau a tendance à partir au lof, il faut choquer le plus rapidement possible le chariot de GV et, en cas de début d’enfournement, il faut tout aussi vite libérer la voile d’avant… , tel est le mot d’ordre qui règne à bord. Concentration, je vous dis!
Nos quarts s’installent sur le tapis volant – je passe au contrôle du chariot, puis au solent et de temps en temps au volant. Cette curieuse petite roue inclinée réclame une conduite intuitive – comme en avion j’imagine. Tout est affaire de souplesse et de réflexes. La barre est en tout cas très douce, réactive et précise – un régal. Et il est très difficile de quitter la (cabine de pilotage) ! Et puis, ce n’est pas tous les jours que j’ai l’opportunité de planer si près de mon élément préféré – j’en profite…
La nuit approche. L’instant est étonnant, d’autant que la météo joue les ruptures, entre molasse et vent établi. Je suis heureux de pouvoir capturer ce sujet sous une magnifique lune qui, de plus, simplifie la navigation et la lecture du plan d’eau, entre vagues et risées.
A l’intérieur, rien n’est bien sûr prévu pour notre (croisière) : pas de bannettes, pas de réchaud, pas de toilettes. Mon premier quart de repos a lieu dans la (capsule avant), minuscule espace situé juste avant le mât, entre les deux bras. Je dors à même le fond de la coque centrale, seul un fin tapis de mousse m’isolant du composite et de l’eau salée.
De chaque côté de mon corps, je peux ainsi sentir la compression imposée à la structure à chaque (touch and go) – c’est fou ce que ce bateau vrille et travaille. Mais quelle incroyable sensation de se reposer en vol, la surface de l’eau loin sous mon dos. Cela dit, comme toujours en multicoque et à bord des voiliers de performance, je dors les pieds en avant, car l’enfournement ou le coup de frein n’est jamais pas très loin.
Après des conditions de navigation instables et un arrêt technique à Brest, nous repartons au petit matin. La Manche est bientôt là. Cap au 70, direct sur l’entrée du Solent. Par un vent de 15 noeuds d’Est-Sud-Est, nous avalons les 150 milles en six heures à 25 noeuds de moyenne…
Après avoir coupé les rails des cargos, Cowes approche. James Bird est au volant lorsque nous passons les Needles, à l’Ouest de l’île de Wight, pour entrer dans le terrain de jeux de son enfance, le Solent. Comme souvent, l’arrivée est belle, mais triste – l’Hydroptère est un plaisir intense dont on devient très vite dépendant. Ce qui donne envie de lancer à son équipage, comme à la fin d’un voyage en avion : (J’espère très vite me revoir sur vos lignes !)

L’Hydroptère en quelques chiffres
Longueur : 18,28 mètres
Largeur : 24 mètres
Tirant d’eau : 3,50 mètres
Tirant d’eau en vol : 2 mètres
Voilure au près : 300 mètres carrés
Surface grand-voile : 195 mètres carrés
Surface solent : 105 mètres carrés
Surface trinquette : 65 mètres carrés
Longueur flotteur : 6,70 mètres
Longueur foils : 5,70 mètres
Poids en charge : 6,5 tonnes
Hauteur mât : 28 mètres

Records homologués
- 51,36 noeuds sur 500 mètres le 4 septembre 2009 à Hyères (record actuel établi le 28 octobre 2010 à Luderitz, Namibie, par le kitesurfer Rob Douglas avec 55,65 noeuds)
- 50,17 noeuds sur un mille le 8 novembre 2009, toujours à Hyères.